Le Front commun a déposé une demande de conciliation à la table centrale dans l’espoir de cheminer vers une entente avec le gouvernement.
Le Front commun a demandé le 16 novembre dernier l’intervention d’un conciliateur à la table centrale auprès du ministre du Travail.
La demande a été acceptée lundi matin par le ministre Jean Boulet, qui a annoncé sur X la nomination d’un conciliateur.
Négociations avec le secteur public : j’annonce la nomination d’un conciliateur pour en arriver le plus rapidement possible à une entente négociée avec les syndicats du Front commun.
— Jean Boulet (@JeanBoulet10) November 20, 2023
Il s’agit d’une demande historique qui vise à créer un réel mouvement à la table de négociation en faisant intervenir une personne neutre afin de les aider à cheminer vers un règlement, souligne le Front commun.
La demande de médiation déposée en mai dernier concernait quant à elle les tables sectorielles, donc les enjeux qui touchent chaque fédération. La question salariale n’y était pas abordée.
« À contexte d’exception, mesure exceptionnelle. Demander l’intervention d’un conciliateur à la table centrale, ça ne s’est jamais fait! » ont lancé les porte-parole du Front commun, Éric Gingras, président de la CSQ, François Enault, premier vice-président de la CSN, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.
Les parties déjà rencontrées par le conciliateur
Le conciliateur nommé par le ministre du Travail le lundi 20 novembre est Mathieu LeBrun, qui a récemment réglé le conflit entre l’État et la SQDC. M. LeBrun a déjà rencontré séparément la partie patronale et la partie syndicale, avant de tenir des rencontres tripartites.
« Il y a eu des rencontres où le conciliateur était présent, alors que les deux parties étaient à la table, comme il y a des moments où c’est séparé et il y a des allers-retours. Donc, ça se fait à plusieurs niveaux depuis mardi », a résumé Éric Gingras, en entrevue avec La Presse.
