Partout au Québec, les membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) se mobilisent pour obtenir de meilleures conditions salariales et de travail lors de la Négociation 2023. On fait le tour de leurs actions avec vous!
Un barbecue tintamarre du Front commun en Gaspésie
Le Front commun a organisé un rassemblement festif et tout un tintamarre à Chandler, le jeudi 16 juin. Les travailleuses et les travailleurs se sont fait entendre (c’est le cas de le dire) près de l’Hôpital de Chandler lors d’un barbecue à l’heure du dîner.
« Et ce n’est qu’un début! Ce rassemblement festif marque l’arrivée de la période estivale. Mais c’est aussi un prélude de ce qui s’en vient cet automne. Partout au Québec, le Front commun est en phase d’intensification de la mobilisation. Et en Gaspésie, des actions comme celles-ci, il y en aura plusieurs autres. Nous serons actifs partout sur le territoire. Les couleurs du Front commun seront bien visibles! », a lancé Anne Bernier, présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ) et coordonnatrice régionale CSQ.
La santé fait Front commun à Saguenay
Source : Solveig Beaupuy, Le Quotidien
Le mercredi 14 juin, les syndiqués de la santé et des services sociaux du Front commun se sont donné rendez-vous devant les centres hospitaliers de la région du Saguenay pour sensibiliser la population à leurs conditions de travail.
Le Front commun va à la rencontre des usagers du métro
Il y a eu distribution de tracts par le Front commun dans le métro de la Société de transport de Montréal (STM), le lundi 12 juin.
Les participantes et participants ont expliqué les demandes intersectorielles au public dans les stations Radisson, Côte-Vertu, Angrignon, Outremont, Montmorency à Laval et Longueuil-Université de Sherbrooke, à Longueuil.
Le Syndicat de l’Enseignement de la région du Fer (SERF-CSQ) continue sa tournée à Port-Cartier
Après des activités de visibilité à Fermont, en Minganie et à Sept-Îles, c’est à Port-Cartier que les enseignantes et les enseignants de la Côte-Nord se sont présentés pour une mobilisation devant le conseil municipal, le lundi 12 juin dernier.
« Il faut que le gouvernement aide à ce que notre profession soit attrayante pour recruter du personnel compétent dans les écoles de la Côte-Nord », a martelé la présidente du SERF-CSQ Monica Chiasson.
Prochain arrêt : Baie-Comeau le 19 juin!
La FSE se fait entendre à l’Assemblée nationale : « Alléger la tâche avant qu’on lâche! »
Les enseignantes et les enseignants de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) ont réclamé un allégement de leurs tâches devant l’Assemblée nationale, le samedi 10 juin. De Gatineau jusqu’à Gaspé, plus de 5 000 membres du personnel enseignant de la FSE-CSQ se sont rendus à Québec pour se faire entendre des parlementaires.
L’intégration des élèves en difficulté, l’augmentation du nombre d’élèves à franciser, la multiplication des plans d’intervention, le manque d’écoute du ministre de l’Éducation Bernard Drainville, les conditions de travail à améliorer pour pallier la pénurie de main-d’œuvre : les enseignantes et les enseignants en ont lourd sur le cœur.
« On n’y arrive tout simplement plus! La tâche déborde souvent à la maison, les soirs et les fins de semaine, sans que ça soit reconnu, mais dès qu’on pose le pied dans l’école, l’employeur nous surcharge au point où on perd de vue l’essentiel : l’enseignement », a souligné la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini.
Pour démontrer l’étendue de la tâche des enseignantes et des enseignants, ceux-ci ont pu s’installer à des tables sous un chapiteau devant l’Assemblée nationale pour faire avancer leur correction (et autres tâches connexes) sur leur temps de travail personnel. Après tout, le personnel enseignant travaille même la fin de semaine!
Grande opération commando de banderoles par le personnel de soutien scolaire
Vendredi, le 9 juin dernier, trois immenses banderoles ont été installées près du pont Jacques-Cartier, près de l’école secondaire du Triolet à Sherbrooke et au coin de la 12e Avenue et de la rue Terrill, toujours à Sherbrooke.
« Le personnel de soutien scolaire est un élément incontournable au bon fonctionnement des écoles de la province », a indiqué Guy Carpentier, président du syndicat des employées et des employés manuels (SEM-CSQ).
« Il était un temps où nos salaires étaient concurrentiels, mais ils ne le sont plus, a poursuivi le président du SEM-CSQ. Je suis chef d’équipe d’une polyvalente. Je dirige 12 personnes et je ne gagne même pas 24 $ de l’heure. À cause du salaire, on n’est pas capable de garder le monde. »
Selon le SEM-CSQ, 40 % des employées et employés dans les écoles du Québec font partie du personnel de soutien.
Des bannières aux couleurs de la négociation de la CSQ ont aussi été déployées notamment sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges par le Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL-CSQ), à Gatineau par le Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais (SSSO-CSQ), et à Nicolet par le Syndicat du soutien scolaire de la Riveraine (SSSLR-CSQ).
Christian Dubé accueilli par le Front commun au CHUM
Les travailleuses et les travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux ont lancé un avertissement au ministre de la Santé, Christian Dubé, lors de sa visite au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), le 5 juin dernier.
« Si vous espérez maintenir ces personnes à l’emploi longtemps, il vous faudra leur offrir mieux qu’un appauvrissement », ont scandé les membres du Front commun.
« Des avertissements de ce genre, les membres du gouvernement risquent d’en recevoir de plus en plus au cours des prochaines semaines. Les travailleuses et les travailleurs des services publics seront en action partout au Québec pour faire valoir leurs droits à des conditions de travail et salariales valorisantes », ont ajouté les représentants du Front commun.