Le ministre de l’Éducation a dû se faufiler à travers une haie d’honneur aux couleurs du Front commun lors de son arrivée.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, visitait le Centre de formation professionnelle, le Pavillon-de-l’Avenir, de Rivière-du-Loup, le matin du 16 juin. Une haie d’honneur formée de travailleuses et de travailleurs membres du Front commun l’attendait pour lui rappeler que les offres gouvernementales sont ridiculement insuffisantes.
« Il est temps de renverser la vapeur et de parler de bonification et d’amélioration concrètes. Et pas seulement des priorités du gouvernement, mais aussi des propositions et des demandes faites par les travailleuses et les travailleurs et portées par le Front commun dans ces négociations », ont fait valoir les porte-paroles du Front commun présents sur place.
« Nos membres entendent se tenir debout pour améliorer leurs conditions de travail! Nos demandes sont légitimes. Alors que le gouvernement se concentre sur ses priorités, la phase d’intensification de la mobilisation sur le terrain bat son plein, au Bas-Saint-Laurent comme partout au Québec. Et ce n’est qu’un prélude de ce qui s’en vient cet automne. Nous serons actifs partout sur le territoire et les couleurs du Front commun seront bien visibles! »
Ça ne fait que commencer
En éducation, dans la santé et les services sociaux ou en enseignement supérieur, c’est très clair : les conditions d’exercice déjà difficiles sont alourdies et complexifiées par le manque de personnel, dans toutes les catégories d’emplois.
Pour attirer et retenir du personnel dans les réseaux publics, il faut améliorer les conditions de travail de toutes les catégories, assurer un rattrapage salarial et une protection contre l’inflation.
Le ministre Bernard Drainville ferait bien de se le rappeler, parce que le mouvement de contestation dans le secteur public n’est pas près de s’estomper. Partout au Québec, à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), on est là!