Rassemblement festif du Front commun à Saint-Hyacinthe

Plus de 900 membres du personnel du Centre de services scolaire (CSS) de Saint-Hyacinthe se sont retrouvés dans la joie jeudi soir. 

Malgré les offres gouvernementales déconnectées de la réalité (et les commentaires du premier ministre sur la Labatt Bleue), l’ambiance était à la fête pour le Front commun jeudi devant la Polyvalente Hyacinthe-Delorme, à St-Hyacinthe. 

Le personnel enseignant, de soutien scolaire et des professionnels de l’éducation du CSS de Saint-Hyacinthe y soulignait la rentrée et la lenteur des négociations.  

Étaient également sur place Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Denis Bolduc, secrétaire général de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Patrick Théroux, président du Syndicat de l’enseignement Val-Maska (SEVM-CSQ), Cynthia Côté, présidente du Syndicat canadien de la fonction publique – section locale 3259 (FTQ) et Marcelle Télémaque, présidente du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation pour les régions Richelieu et Yamaska (SPPERY-CSQ). 

« Proposer des hausses salariales de 9 % sur cinq ans, c’est complètement déconnecté et insultant. Comment peut-on nous dire qu’il n’y a pas de “ Labatt Bleue pour tout le monde ” alors qu’il y en a pourtant suffisamment pour hausser de 30 % les revenus des députés et de 21 % ceux des policiers? Cette incohérence-là, les travailleuses et les travailleurs la ressentent  », ont souligné les représentants des syndicats locaux lors de la prise de parole.  

Rappelons que le Front commun a annoncé plus tôt cette semaine une vaste tournée d’assemblées générales afin de se doter d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée (GGI).  

« 420 000 travailleuses et travailleurs qui parlent d’une seule voix, c’est historique! ont ajouté les représentants du Front commun. Et ce mouvement de grève et de mobilisation est aussi sans précédent au cours des 50 dernières années. Les membres que nous représentons veulent régler le plus vite possible parce que les besoins sont criants. Nous avons besoin d’avoir quelqu’un devant nous qui veut la même chose. Mais là, on a un gouvernement qui tient un discours d’il y a 10 ans. Il faut qu’il devienne un bon employeur, et ce n’est pas ce qu’il démontre aux tables. » 

Tout le monde s’est régalé de la cuisine de food trucks sur place, et le comédien Vincent Guillaume Otis a présenté un témoignage de père de trois enfants pour démontrer son appui à la cause du Front commun.

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