Les représentants du Front commun ont tous participé à l’émission, d’une seule voix, un an après le dépôt de leurs demandes au gouvernement.
Ce dimanche 22 octobre, la populaire émission d’affaires publiques Tout le monde en parle abordait la négociation dans le secteur public avec les porte-parole du Front commun, tout près d’un an après le dépôt de leurs demandes syndicales au Conseil du trésor.
L’animateur Guy A. Lepage s’est entretenu avec le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, avec Robert Comeau, président de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), François Enault, premier vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), et Magali Picard, présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
« Ils ont en main un mandat de grève générale illimitée qui pourrait paralyser les secteurs de la santé, de l’éducation et services sociaux. Rien de moins! » lançait Guy A. Lepage en présentant ses invités du Front commun.
Les porte-parole n’ont pas laissé passer l’occasion de souligner qu’en un an de négociation, aucun point n’avait été réglé avec le gouvernement : du jamais vu, selon François Enault.
Mention d’échec au gouvernement
En cours d’entrevue avec les quatre représentants, l’animateur a demandé à Éric Gingras si le mandat de grève historique annoncé par la Front commun lors de la semaine précédente était un constat d’échec des négociations.
« Le constat d’échec est beaucoup plus envers le gouvernement », a rétorqué le président de la CSQ.
« Le Conseil du trésor indique dans ses sorties publiques que les syndicats ne veulent pas parler des priorités du gouvernement, a poursuivi Éric Gingras. Une négociation, ça se fait à deux. Oui, on est prêts à parler de vos priorités, mais il faut parler des nôtres aussi! C’est là où on n’est pas capables d’avancer. »
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