Région par région, voici un compte-rendu et quelques photos de cette première journée de grève qui était dédiée aux enjeux sectoriels.
Nous vous présentons ici un résumé des lignes de piquetage des membres à travers le Québec, mardi, le 21 novembre, ainsi que quelques déclarations choisies des leaders syndicaux au sein des fédérations affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Merci de votre mobilisation à toute et à tous!
Abitibi-Témiscamingue et Jamésie
Les employées et les employés de l’éducation étaient nombreux à manifester, mardi, devant les écoles, partout dans la région.
La présidente du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue (SEJAT-CSQ), Cindy Lefebvre, a rappelé à Radio-Canada les défis que pose la composition de la classe.
« Ce que les études démontrent, c’est qu’il n’y a pas moins de 50 % des élèves qui ont des besoins particuliers. Ça ne veut pas dire nécessairement qu’ils sont en grande difficulté, mais ils ont des besoins qui nécessitent des [de la part] de l’enseignant qui est dans la classe ».
Bas-Saint-Laurent
Le Bas-Saint-Laurent compte 12 000 membres du Front commun, dont ceux du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage. Ceux-ci ont manifesté en grand nombre dans la région, notamment à La Pocatière.
Le Cégep de Rivière-du-Loup a aussi été l’hôte du rassemblement d’une centaine de professeurs, de professionnels et d’employés de soutien membres du Front commun, le 21 novembre.
« On est présent pour démontrer notre appui aux étudiantes et aux étudiants parce que c’est pour eux qu’on vient travailler chaque jour et qu’on est passionné de notre travail, mais aussi pour démontrer au gouvernement qu’on n’est pas en accord avec la proposition faite dans la dernière offre de la partie patronale », a indiqué à Info dimanche, Marco Lavoie, du comité exécutif du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup (SEECRDL-CSQ).
Beauce
Les 1 560 enseignantes et enseignants membres du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière (CSQ) se sont rassemblés devant le siège social du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin, à Saint-Georges.
Le président du Syndicat, Dominic Loubier, a indiqué à MaBeauce.com que les les enseignantes et les enseignants souhaitent « améliorer la composition de la classe » en revoyant « à la baisse le trop grand nombre d’élèves en difficulté présentant des profils différents dans un même groupe ».
Centre-du-Québec
Le complexe hôtelier 55, à Bécancour, a été le point de ralliement de centaines de membres du personnel enseignant, professionnel et de soutien scolaire, mardi. Les membres du Syndicat du soutien scolaire de la Riveraine (SSSLR-CSQ), du Syndicat des enseignants de la Riveraine (SELR-CSQ) et du Syndicat du personnel professionnel de l’Éducation du Cœur et du Centre-du-Québec (SPPECCQ-CSQ) y étaient, sous les couleurs du Front commun.
« On a encore sept personnes sur dix qui n’ont pas de postes à temps complet. Il faut rendre les postes plus attrayants pour que les personnes décident de travailler en éducation et d’y rester », a déclaré Marie-Pierre Jutras, présidente du SSSLR-CSQ, en entrevue avec Le Courrier Sud.
À Victoriaville, ils étaient 1 300 membres du personnel enseignant, professionnel et de soutien réunis devant le Centre de services scolaire des Bois-Francs.
La présidente du Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs (CSQ), Nancie Lafond, a rappelé en entrevue avec Monvicto.com que si ses membres font la grève, c’est aussi pour le bien des élèves.
« Ce qui pénalise les élèves actuellement, c’est le manque de services, les classes surchargées, les profs qui ont une tâche exacerbée, a expliqué la présidente. C’est ça qui pénalise, et c’est pour ça qu’on se bat. Les enseignantes et les enseignants se battent pour leurs conditions de travail, mais ces conditions de travail-là ont un impact direct sur les conditions d’apprentissage. »
Chaudière-Appalaches
La présidente du Syndicat de l’enseignement de L’Amiante, Geneviève Fortier, et la déléguée du Syndicat du personnel professionnel de l’éducation Chaudière-Appalaches (SPPECA-CSQ), Mélanie Laroche ont participé aux rassemblements.
« On est ici ce matin pour les services rendus à la population », a souligné Mélanie Laroche en entrevue avec Mon Thetford.
Côte-du-Sud
Des centaines de travailleuses et de travailleurs du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud se sont donné rendez-vous, mardi avant-midi, devant l’école Louis-Jacques-Casault de Montmagny, avant de prendre la rue pour se diriger vers un grand rassemblement devant les bureaux du Centre de services.
Le président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud, Pascal Côté, a rappelé au Journal L’Oie blanche que les discussions entourant les conditions de travail n’avancent pas à la table de négociation.
« Quand, dans un groupe moyen, on a seulement 50 % des élèves qui cheminent normalement en fonction de l’âge et du niveau scolaire, malgré toute la bonne volonté des enseignantes et des enseignants, il est impossible de donner un enseignement de qualité », a indiqué le président en entrevue.
Le président du Syndicat du personnel professionnel de l’éducation de Chaudière-Appalaches, Jean-François Jomphe, a soulevé quant à lui, les besoins de psychologues, de psychoéducateurs et de travailleurs sociaux dans la région pour venir en aide aux jeunes en difficulté.
« On fait appel au privé pour combler le manque de personnel. Ça n’a aucun sens! déplore Jean-François Jomphe. Les conditions de travail et les salaires doivent être compétitifs si on veut attirer et retenir le personnel. »
Côte-Nord
Le Syndicat de l’enseignement de La Haute-Côte-Nord (CSQ) était bien visible à Pointe-Lebel. Une vingtaine de membres du Front commun s’étaient également réunis, tôt le matin du 21 novembre, pour manifester devant le Centre Forestville, à la ville du même nom.
Sandra Deschênes, déléguée du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer pour l’école Camille-Marcoux de Sept-Îles, a déclaré en entrevue avec Radio-Canada que les membres iraient « jusqu’au bout » s’il le faut.
« Ça fait 27 ans que j’enseigne, et cette année, je sens vraiment l’essoufflement, a indiqué la déléguée. On en a assez! Les parents sont prêts et nous soutiennent! »
Estrie
Les employées et les employés de l’école primaire du Plein-Cœur à Richmond ont eu la brillante idée de revisiter le logo des Kings de Los Angeles pour s’en faire des jerseys de hockey très significatifs.
À Drummondville, le président de la Centrale, Éric Gingras, est venu encourager les membres du Front commun qui piquetaient devant l’école secondaire Jeanne-Mance.
« Le cœur du message aujourd’hui, c’est la négociation des travailleuses et des travailleurs. Ce n’est pas la négociation des syndicats, ce n’est pas la négociation des présidences. C’est ça, le message qui est important. Ce qu’on tente de faire présentement, c’est de mettre en opposition les syndicats et la population, car on sait que la population appuie les travailleuses et les travailleurs. Ça, je pense que c’est le message qu’on va donner pendant trois jours à travers le Québec », a-t-il lancé, d’après Radio-Canada.
Les travailleuses et les travailleurs du réseau de l’éducation se sont rassemblés, mardi, devant le centre administratif du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke, dans la ville du même nom.
« Ce que j’entends, autant dans les médias que dans les contacts avec les parents, c’est un appui presque inconditionnel à la situation. Les gens voient ce qui se passe dans les milieux. Entre trois journées de dérangement et des services qui manquent pour les enfants qui ont besoin d’apprendre à lire, à compter et à écrire, je pense que tout le monde comprend que les enjeux à long terme sont suffisamment grands pour être capable de prendre la perturbation qu’occasionne une grève », a indiqué à La Tribune le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie (SEE-CSQ), Richard Bergevin.
David Drouin, président du Syndicat des employées et employés manuels du soutien scolaire de Sherbrooke (SEM-CSQ), a, quant à lui, expliqué à La Tribune que le salaire est un enjeu crucial pour ses membres.
« Pour les ouvriers spécialisés, électriciens ou plombiers [par exemple], on veut la fin du chantage sur la prime de 10 %. C’est une prime de rétention de personnel. […] Quand on pense à l’écart salarial qu’il y a avec d’autres milieux comparables, on peut atteindre dans certains domaines jusqu’à 34 % d’écart. »
Tout comme à East Angus ci-haut, des rassemblements sous les couleurs du Front commun se sont déroulés à Coaticook, à Magog, à Windsor, et à Val-des-Sources.
Gaspésie
En Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, en Matanie et dans la Matapédia, plusieurs rassemblements bruyants et sympathiques ont été organisés sous les couleurs du Front commun.
« On est rendus à notre deuxième séquence de grève, et à l’heure actuelle, les négociations sont pratiquement au point mort, a déploré Anne Bernier, présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est-du-Québec (STEEQ-CSQ), en entrevue avec Radio-Canada. Il est grand temps que le gouvernement comprenne qu’il est temps de bouger à la table de négociation. »
À Bonaventure, les manifestantes et les manifestants ont cru bon faire un arrêt devant le bureau de circonscription de la députée caquiste, Catherine Blouin.
À l’Hôpital de Matane, où l’on retrouve des membres du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec (SIIIEQ-CSQ), la grève rotative était de mise pour maintenir les services essentiels, de même qu’à l’Hôpital de Sainte-Anne-des-Monts, devant lequel quatre syndicats membres du Front commun étaient rassemblés.
Le président du Syndicat, Pier-Luc Bujold, a réclamé sur les ondes de Radio Gaspésie des solutions pour les enjeux du temps supplémentaire obligatoire, de la main-d’œuvre indépendante et des aménagements de temps de travail.
À Gaspé, les membres du Front commun ont occupé le devant du Cégep de la Gaspésie et des Îles.
Lanaudière
De nombreux enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM-CSQ) se sont regroupés un peu partout dans la région, dont devant l’école Jean-Duceppe à Repentigny.
Plusieurs se sont donné d’abord rendez-vous devant les bureaux du SERM-CSQ à Mascouche, où La Revue s’est entretenue avec la vice-présidente du Syndicat, Karine Nantel.
« Ce que nos enseignantes et enseignants nous disent c’est qu’il y a trop d’élèves avec des besoins particuliers qui demandent plusieurs suivis. Il y a très peu de ressources dans nos écoles présentement. Très peu de personnel de soutien, de professionnels, d’orthopédagogues, d’orthophonistes, on a besoin de ces gens-là qui ont une expertise pour aider les jeunes en difficulté », a fait savoir Mme Nantel.
Le Syndicat de l’enseignement de Lanaudière (SEL-CSQ) et le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation Laurentides-Lanaudière (SPPELL-CSQ) étaient quant à eux bien présents aux abords de l’École secondaire de l’Érablière à Saint-Félix-de-Valois.
« Nos professionnelles et professionnels sont nombreux présentement à dire que les élèves ne reçoivent pas les services auxquels ils devraient avoir droit », a dénoncé la présidente du SPPELL-CSQ, Josée Yale, en entrevue avec Mon Joliette.
Laurentides
Les employées et les employés du réseau de l’éducation de la région se sont rendus au son des trompettes devant le Centre de services scolaire Fleur-des-Neiges, à Sainte-Agathe-des-Monts.
« Il est temps que le gouvernement Legault cesse de faire preuve d’arrogance. Nous lui passons un message très clair avec ces manifestations conjointes. Dès mardi, nous avons commencé le piquetage à l’école Fleur-des-Neiges de Sainte-Agathe-des-Monts, où nous sommes venus épauler les membres du personnel de soutien et les professionnels de l’éducation », a souligné Annie Domingue, présidente du Syndicat des enseignantes et enseignants du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL), en entrevue avec le Journal L’Accès.
Le Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord (SERN-CSQ) s’est rassemblé en grand nombre à Lachute : 400 personnes y étaient pour la première journée de grève de cette nouvelle séquence.
Des rassemblements ont aussi eu lieu, notamment à Saint-Eustache, devant l’école Notre-Dame, et à Deux-Montagnes, devant l’école Sauvé.
Mauricie
Le personnel de soutien et le personnel professionnel scolaire se sont donné rendez-vous, mardi matin, devant les bureaux du Centre de services scolaire de l’Énergie, à Shawinigan. La centaine de membres du Syndicat des employés de soutien de la Mauricie (SESM-CSQ) et du Syndicat du personnel professionnel de l’Éducation de la Mauricie et du Centre-du-Québec (SPPECCQ-CSQ) en avaient long à dire et à crier.
« C’est un exode massif du personnel professionnel vers le privé qui attend Québec si les conditions de travail ne sont pas rehaussées. La pénurie de personnel professionnel est déjà intenable dans les milieux scolaires. C’est à contrecœur que nous faisons la grève, mais si les membres perturbent les services aux élèves aujourd’hui, c’est pour éviter qu’ils se détériorent dans l’avenir », a indiqué Alexandra Vallières, présidente du SPPECCQ-CSQ, à L’Hebdo du St-Maurice.
Environ 2 000 membres du Front commun ont convergé vers le parc de l’Exposition à Trois-Rivières, tôt le matin du 21 novembre. Dès 7 h :30, les premiers grévistes étaient déjà sur place et bien en voix.
Le Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy a aussi eu sa part de manifestantes et manifestants enthousiastes.
Le Syndicat de l’enseignement de la Mauricie (CSQ) a pris la rue avec le Front commun à Shawinigan.
Montérégie
La Marina de Longueuil grouillait de monde, lundi matin, alors que le Syndicat de Champlain y avait donné rendez-vous à tous ses membres. Plus de 6 000 membres du Front commun se sont présentés sur le bord de la très fréquentée route 132.
À Sorel-Tracy, plusieurs centaines de membres du Front commun étaient présents au Carré Royal dès le matin du 21 novembre dernier.
Du côté de Vaudreuil-Dorion, plus d’une centaine d’employées et d’employés de soutien membres du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL-CSQ) se sont présentés devant le Centre de services scolaire des Trois-Lacs pour manifester sous les coups de klaxons enthousiastes des automobilistes.
« Il faut croire que le gouvernement attend nos trois journées de grève pour bouger, si désolant cela soit-il. Soyons clairs, le gouvernement est entièrement responsable de la tenue de ces trois journées de grève », a indiqué à Néo Média Vaudreuil Valleyfield Éric Vézina, le président du SPSTL-CSQ.
Montréal
Le personnel professeurs, professionnels et employés de soutien travaillant dans les cégeps de Montréal se sont donné rendez-vous au cégep du Vieux-Montréal pour manifester et informer les médias de leurs revendications.
Le président de la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ), Youri Blanchet, était sur place, de même que Valérie Fontaine, présidente de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et Éric Cyr, président de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ).
Selon Youri Blanchet, le réseau collégial fait souvent figure « d’oublié ».
« À un moment donné, ça va faire », a-t-il lancé, en entrevue avec Noovo Info.
Outaouais
Les membres du Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais étaient déjà dans les rues de Gatineau aux premières lueurs de l’aube. La deuxième vice-présidente de la CSQ, Anne Dionne, s’est jointe à eux devant le Centre de services scolaire des Portages-de-l’Outaouais.
En entrevue avec Radio-Canada, Anne Dionne a indiqué que la grève est faite « dans le but de sauver le système d’éducation » parce que les syndiqués « vivent des moments super difficiles dans les milieux ».
« Ce n’est pas facile, la grève, a poursuivi la deuxième vice-présidente de la Centrale. Ce n’est pas facile pour eux [les travailleurs en grève] de sacrifier trois jours de salaire, et eux aussi doivent se réorganiser, car la plupart sont des parents. »
Le président du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR-CSQ) Daniel Boisjoli a pris la parole dans Pontiac.
Devant le Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées (CSSCV) à Gatineau, de nombreux membres du Syndicat du personnel professionnel du milieu scolaire de l’Outaouais (SPPMSO-CSQ) étaient présents pour manifester.
Saguenay-Lac-St-Jean
Un rassemblement s’est déroulé devant le CFP Jonquière, auquel le Syndicat du personnel de soutien scolaire de Jonquière (CSQ) a pris part. Près de 17 000 membres du Front commun étaient en grève dans la région ce jour-là.
De nombreux membres de la CSQ qui œuvrent dans le réseau de l’Éducation de sont aussi rassemblés à Chicoutimi devant le Centre de formation professionnelle (CFP) du Grand-Fjord.
Rémi Fortin, président du Syndicat des professionnels de l’éducation du Saguenay (CSQ), a rappelé au journal Le Quotidien que 10 % des professionnelles et professionnels quittent le réseau de la santé pour le privé chaque année.
« Ce sont des conditions de travail qui ne permettront pas d’attirer plus de monde, et donc plus de travail pour ceux qui sont en poste. Le gouvernement refuse d’accorder le télétravail alors que c’est autorisé partout. Il y a aussi la charge de travail et tout le climat qui règne puisque nous travaillons avec des élèves en difficulté. On commence à faire face à de la violence », a souligné Rémi Fortin.
Québec et Capitale-Nationale
Un millier de membres du Front commun se sont fait voir et entendre partout dans la capitale nationale, dont devant l’Assemblée nationale. La Fédération des professionnelles et professionnels de l’Éducation (FPPE-CSQ) et la FPSS-CSQ y étaient.
Devant les cégeps Garneau et Sainte-Foy, les professeurs, professionnels et employés de soutien étaient nombreux et énergiques, avant de prendre le chemin Sainte-Foy dans une longue procession aux couleurs du Front commun.
La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) était bien représentée à Québec, notamment par la présence de la présidente Josée Scalabrini devant le 150, boulevard René-Lévesque.
« Arrêtons le jeu de la négociation! On ne veut pas jouer! On n’est pas dans une partie de plaisir! » a lancé la présidente sur place.
