Le Front commun a défendu « l’envie de travailler aux études supérieures » jeudi à Lévis.
La Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ), la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) et la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) se sont jointes à une action commando du Front commun, jeudi matin, à Lévis lors du congrès de la Fédération des cégeps, « Nourrir l’envie de travailler aux études supérieures ».
Le Front commun a créé pour l’occasion ce pastiche du thème du 14e congrès de la Fédération des cégeps : Nourrir l’envie des études supérieures. Une trentaine de membres du Front commun ont pénétré dans la salle où se tenait le congrès, le jeudi 2 novembre, en tenant des pancartes où on pouvait lire le thème adapté du congrès.
« Nous, d’une seule voix! » a scandé la foule présente alors que les membres du Front commun distribuaient des tracts pour sensibiliser les congressistes à la réalité des travailleuses et travailleurs dans les cégeps.
Favoriser l’attraction et la rétention du personnel dans les cégeps
Après une dizaine de minutes, le Front commun est ressorti, accompagné du président-directeur général de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, qui en a profité pour discuter un peu avec les travailleuses et travailleurs des cégeps. Ils se sont mis d’accord sur le fait qu’on ne parlait pas suffisamment du réseau des cegeps dans le cadre de cette négociation.
Si les travailleuses et travailleurs présents adhèrent bien à l’idée du thème du congrès de nourrir l’envie des études supérieures pour les jeunes partout au Québec, ils ont mentionné que cela doit aller de pair avec le fait de nourrir l’envie d’y travailler, notamment par de bonnes conditions de travail.
L’importance pour la société québécoise de favoriser l’accès à un diplôme technique ou préuniversitaire n’est plus à démontrer, mais la nécessité de favoriser l’attraction et la rétention du personnel est tout aussi importante, ont également souligné les membres du Front commun présents.
