Aujourd’hui, le lundi 6 novembre, les 420 000 membres du Front commun sont en grève. On entend le son de leur colère partout à travers le Québec.
Le Front commun tire un premier coup de semonce en ce 6 novembre avec cette grève d’une journée. Devant les établissements scolaires, les cégeps, les hôpitaux et les CIUSSS, les couleurs du Front commun sont visibles pour marquer la solidarité de notre mouvement.
Plus de 500 débrayages ont lieu partout à travers le Québec selon des horaires différents par réseau :
- Réseau scolaire : de minuit à 10 h 30;
- Réseau de l’enseignement supérieur : de minuit à midi;
- Réseau de la santé et des services sociaux : de minuit à 23 h 59, en fonction du maintien des services essentiels selon les catégories d’emplois et les spécificités locales. Certains salariées et salariés, comme à l’urgence, ne feront pas la grève du tout. D’autres, qui ont par exemple des tâches administratives, seront en grève une grande partie de leur journée. Si les membres du Front commun ont conscience que la grève a des impacts considérables sur le quotidien des Québécoises et des Québécois, ils savent aussi que la population mérite mieux que des services publics carencés et continuellement en pénurie de main-d’œuvre.
L’amélioration des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs du secteur public aura des impacts positifs sur les services offerts à la population. Les services publics, ça concerne tout le monde, souligne le Front commun.
En espérant que le message soit entendu du gouvernement
Si le gouvernement veut être un employeur de choix, il faut que ça se traduise aux tables de négociation. Cela passe par de meilleures conditions de travail et de pratique, ainsi que de meilleurs salaires, ce qui implique une protection du pouvoir d’achat et un enrichissement permettant un rattrapage général.
Le Front commun souhaite que cette première séquence de grève sera suffisante pour que le message soit entendu. S’il ne l’était pas, une deuxième séquence pourrait être exercée, laquelle constituerait le plus grand mouvement de grève qu’ait connu le secteur public depuis 50 ans.
