Retour en photos sur une journée historique

Le jeudi 23 novembre, près de 600 000 syndiquées et syndiqués du secteur public présentement en négociation étaient en grève : une première.

Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec

Dans chaque MRC de la région, les travailleuses et travailleurs de l’éducation sont solidairement allés rejoindre leurs collègues de la santé et des services sociaux devant les établissements de santé. Rappelons que les syndiquées et syndiqués qui travaillent dans les hôpitaux, CHSLD, CSS et CLSC se doivent d’assurer les services essentiels.

Les grévistes des villes d’Amos, Rouyn-Noranda, Val d’Or et Chibougamau ont profité de cette troisième journée de piquetage pour aller saluer avec beaucoup de bruit leurs députés respectifs.

À Rouyn-Noranda, 800 personnes ont pris la rue sous les couleurs du Front commun. Ils ont quitté le CSLC de la ville en matinée pour se rendre devant le bureau de circonscription du député caquiste de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, Daniel Bernard.

La présidente du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue (CSQ), Cindy Lefebvre, a indiqué lors de la prise de parole être nourrie de l’énergie des grévistes survoltés.

« Ça nous galvanise! Partout où on passe, à la Baie-James, en Abitibi-Témiscamingue, l’énergie est la même. Ensuite, on arrive galvanisés aux tables de négociations. On le fait avec cœur parce qu’on porte avec nous [non seulement] les membres qu’on représente mais également la population de notre territoire qui reçoit les services », a-t-elle déclaré, citée par Radio-Canada.

Pendant leur marche sur la 3e rue, les grévistes de Chibougamau se sont arrêtés devant les bureaux du député d’Ungava, Denis Lamothe, avant de prendre le chemin de l’hôpital de Chibougamau.

Dans le Nunavik, les travailleurs du secteur public de l’éducation étaient sur leurs lignes de piquetage malgré le froid et la neige, qui prenaient des airs de tempête ce jour-là.

« S’il manque des enseignants, ça se peut que je fasse des heures supplémentaires dans ma classe pour garder les élèves à l’école. Ça enlève du temps de préparation pour mes cours. Ça rend la tâche encore plus lourde », a expliqué à Radio-Canada Julie Bisson, enseignante à l’École Jaanimmarik de Kuujjuaq et représentante syndicale.

Bas-Saint-Laurent

À Rimouski, une grande marche de 2 000 participants a pris son départ du Cégep de Rimouski pour se terminer devant le bureau de circonscription de la députée caquiste et ministre Maïté Blanchette Vézina.

Le vice-président aux affaires financières à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Luc Beauregard, y était.

« Les travailleurs sont prêts à se tenir debout longtemps. Ils veulent que ça se règle, mais ils ne veulent pas que ça se règle à rabais », a-t-il dit, en entrevue avec Radio-Canada.

Centre-du-Québec

Après une matinée de piquetage devant les établissements scolaires et de santé de Drummondville, les membres du Front commun se sont réunis devant école secondaire Marie-Rivier. À partir de là, une marche s’est étendue dans la ville avant de retourner vers son point de départ.

Le président de la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ) Youri Blanchet était sur place avec de nombreux profs de cégep.

Côte-Nord

Une magnifique chaîne humaine a étalé ses maillons aux couleurs du Front commun de Havre-Saint-Pierre à Natashquan en passant par Longue-Pointe-de-Mingan. Tous les participants se sont ensuite réunis pour une danse en ligne (de piquetage), de façon à réchauffer les corps et les esprits.

La présidente de la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), Isabelle Dumaine, a abordé la question de la main d’œuvre indépendante en entrevue avec Radio-Canada alors qu’elle parcourait les lignes de piquetage.

« C’est sûr que nous, syndicalement, on veut faire avancer le droit du travail, a affirmé Isabelle Dumaine. La grève, c’est le moyen de pression ultime qu’on peut exercer sur un employeur. »

Près de 200 manifestantes et manifestants ont marché jusqu’au bureau du député caquiste de René-Lévesque, Yves Montigny, à Baie-Comeau. Tous les représentants syndicaux du Front commun de la Côte-Nord s’y trouvaient, dont Rémi Thériault, président du syndicat de l’enseignement de la Haute-Côte-Nord (CSQ).

« On sent l’appui de la population. La population n’est pas dupe. Elle voit qu’on manque de services en santé, qu’on manque de services en éducation. Elle voit qu’il y a de plus en plus de jeunes qui sont en difficulté et qu’il y a aussi plus de demandes, entre autres, avec la DPJ », a indiqué Rémi Thériault, en entrevue avec le journal Le Manic.

À Fermont, les membres du Front commun en santé et en éducation se sont rassemblés à l’entrée de la ville, avant de rendre une visite au local du syndicat des Métallos, où des activités étaient organisées pour toute la famille.

En après-midi, des lignes de piquetage se sont formées au Centre de santé de l’Hématite, avant que tous les membres se disent au revoir, de nouveau à l’entrée de la ville.

Après une manifestation devant le bureau du maire de la ville de Port-Cartier, Alain Thibault, les membres du Front commun ont marché jusqu’au Centre de santé de Port-Cartier, en faisant un arrêt devant l’école Mère D’Youville.

Estrie

À Sherbrooke, cette nouvelle journée de grève a pris la forme d’une manifestation monstre entre le Cégep de Sherbrooke et l’intersection des rues King et Wellington au Centre-ville, où une prise de parole a eu lieu.

« On peut le voir, ce sont vraiment des besoins qui viennent du terrain », a souligné Richard Bergevin, président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie (CSQ), en entrevue avec Radio-Canada. « Les travailleurs nous le démontrent aujourd’hui par leur détermination et leur présence lors de la manifestation. »

Les près de 10 000 professeurs, enseignantes et enseignants, membres du personnel de soutien et professionnelles et professionnels de la santé ont littéralement envahi le centre-ville de Sherbrooke lors de cette marche historique.

La manifestation est ensuite passée devant les établissements de santé de la ville, question d’encourager les syndiquées et syndiqués qui doivent respecter les services essentiels dans leur milieu de travail.

Un immense convoi de marcheurs a pris son départ du Cégep de Granby en direction de l’hôpital, où l’attendaient des centaines de grévistes de la santé et de l’éducation.

« Ce qu’on réclame, c’est d’être respecté dans le travail qu’on fait, qu’on soit reconnu pour notre juste valeur. Ça va avec l’amélioration de nos conditions de travail et aussi avec un salaire respectable. L’éducation et la santé sont la base de la société. » a déclaré sur place Marcelle Télémaque, présidente du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation pour les régions Richelieu et Yamaska (CSQ), en entrevue avec Granby Express.

Gaspésie

Des rassemblements simultanés ont eu lieu à Ste-Anne-des-Monts, Gaspé, Matapédia, Maria, Paspébiac, Chandler, et aux Îles de la Madeleine.

Plusieurs groupes de membres du Front commun issus des réseaux scolaires et collégiaux ont montré leur solidarité aux travailleuses et travailleurs du domaine de la santé en les visitant sur leurs lignes de piquetage.

Walter-Olivier Rottmann-Aubé, enseignant en sociologie au secteur anglophone du cégep de la Gaspésie et des Îles, estime que les hausses de salaire seules ne seront pas suffisantes de la part du gouvernement.

« C’est d’avoir des ressources adéquates pour nous accompagner dans notre travail peu importe le quart d’emploi, c’est aussi le respect des horaires, c’est une facilitation de la conciliation famille-travail », a-t-il indiqué à Radio-Canada.

À Gaspé, plus de 500 personnes ont pris café et collation près de l’aréna de Gaspé, avant de prendre une marche festive jusqu’à la halte routière du centre-ville.

« Pour moi, ça vient affirmer notre mobilisation et qu’on ne peut plus endurer ce qui se passe à l’heure actuelle. Pour moi, c’est ce que ça vient dire au gouvernement : il faut que ça change, vous devez venir négocier aux tables de négociation pour qu’il y ait des changements réels pour les conditions de travail de tous nos membres », a déclaré la présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ), Anne Bernier, lors de la prise de parole.

« Eux, veulent parler de leurs priorités qui ne sont pas nécessairement les nôtres. Le gouvernement veut nous contraindre au détriment de nos membres », a-t-elle ajouté, citée par Ma Gaspésie.

Lanaudière

À 10h, les grévistes du Sud de Lanaudière étaient joyeusement rassemblés au parc Lajoie à Joliette.

Les quelque 5 000 syndiquées et syndiqués ont marché sous les couleurs du Front commun en direction du Centre hospitalier de Lanaudière, mieux connu sous le nom de l’hôpital de Joliette. Discours, dîner et musique attendaient les manifestantes et manifestants à leur arrivée.

 

Les trois porte-parole du Front commun dans Lanaudière ont pris la parole, dont Mathieu Lessard, le président du Syndicat de l’enseignement de Lanaudière (SEL-CSQ).

« Nous écrivons l’histoire avec le plus important débrayage en Amérique du Nord depuis 1983. Ce mouvement qui se fait entendre haut et fort, c’est pour tout le monde. Pour les services à la population, pour soutenir le développement des enfants, prendre soin des personnes âgées, des malades et des plus vulnérables et pour les femmes, qui représentent plus de 75 % des personnes offrant des services dans les réseaux publics », cite le journal LanauWEB.

 

Dès 8h le matin, les membres du Front commun de Mascouche, de Terrebonne et de Le Gardeur étaient habillés de pied en cap (et surtout en vert) pour marcher sur la Montée des pionniers du Cinéma Triomphe jusqu’à l’hôpital Pierre-Le Gardeur.

Laurentides

Les manifestations simultanées du Front commun dans la région ont mobilisé près de 25 000 personnes dans six municipalités : Mont-Laurier, Sainte-Agathe-des-Monts, Saint-Jérôme, Sainte-Thérèse, Saint-Eustache et Lachute.

Jean-Stéphane Giguère, président par intérim du Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord (CSQ), a accordé une entrevue au journal Le Nord.

« On veut voir quels effets produiront aux tables de négociations les trois jours de grève actuelle. Les instances syndicales ont prévu se revoir pour faire le point dès le vendredi 24 novembre, pour discuter à l’interne de la suite des choses », a expliqué Jean-Stéphane Giguère.

Les membres du Front commun ont quitté le Cégep de Saint-Jérôme vers midi pour se diriger vers les Galeries Laurentides, puis pour bloquer un tronçon de la route 117 afin de marcher jusqu’à l’hôpital de St-Jérôme et l’école Saint-Jean-Baptiste.

Les 800 enseignantes et enseignants du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR-CSQ) ont marché jusqu’à l’hôpital de Mont-Laurier pour venir apporter leur soutien à leurs collègues du secteur de la santé et des services sociaux.

La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) Josée Scalabrini, qui a elle-même enseigné dans la région à la Polyva;ente St-Joseph, était sur place.

« Les gens sont plus déterminés que jamais, a indiqué la présidente de la FSE-CSQ à CFLO 104,7. Ça fait 30 ans qu’on détruit le système scolaire. Il faut vraiment trouver des solutions pour revaloriser la profession enseignante, revaloriser notre système scolaire, et on le fait avec les gens de la santé, parce que c’est aussi le monde de la santé qu’on a détruit à travers les années! »

Mauricie

Une grande marche s’est déroulée à Shawinigan avant de culminer devant les bureaux de circonscription de la députée caquiste Marie-Louise Tardif. Les manifestantes et manifestants s’étaient tout d’abord donné rendez-vous tôt le matin du 23 novembre au parc Saint-Maurice.

Une foule record de travailleuses et de travailleurs membres du Front commun a pris la rue jeudi à Trois-Rivières.

Les 5 000 participants à la marche se sont scindés en deux groupes avant d’arriver tous ensemble au Centre de services scolaire Chemin-du-Roy par la Côte Plouffe. Le premier groupe de 1 000 personnes partait de la Bâtisse industrielle de Trois-Rivières, l’autre de 4 000 participants du cégep de Trois-Rivières. L’un a passé devant l’hôpital, le second au centre-ville devant les bureaux du ministre caquiste du Travail Jean Boulet.

« Si on commence à avoir des offres salariales qui ont du bon sens, on va continuer à discuter, et peut-être qu’on ne fera pas de troisième séquence de grève tout de suite. Mais ça se pourrait qu’on en fasse une. Ça va dépendre », a expliqué à TVA le président du Syndicat de l’Enseignement des Vieilles-Forges (CSQ), Stéphan Béland.

Montérégie

Des chaînes humaines se sont étalées dans toute la Montérégie à partir des hôpitaux et CLSC de la région : ceux de St-Hyacinthe, de Sorel, de St-Jean-sur-Richelieu, de Valleyfield, de Chateauguay, et à Longueuil, l’hôpital Pierre-Boucher et l’hôpital Charles-Lemoyne.

Encouragés par les innombrables coups de klaxon, plusieurs centaines de travailleuses et travailleurs en grève ont manifesté mercredi devant l’hôpital Pierre-Boucher à Longueuil.

À Chateauguay, trois rassemblements près des écoles Brenda Milner, Louis-Philippe Paré et du Parc Fernand Séguin ont conflué vers l’hôpital de la ville. La Chateauguay Valley Teachers’ Association, affiliée à la CSQ, était de la partie.

Des centaines de membres du Front commun se sont réunis devant le CLSC de Vaudreuil-Dorion.

À Salaberry-de-Valleyfield, les travailleuses et travailleurs accompagnés de leurs enfants était présents devant le centre hospitalier du Suroît, et ont participé à l’immense chaîne humaine qui se rendait jusqu’au Cégep de Valleyfield.

« La capacité de payer est un choix politique, a soutenu sur place le président du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs, Éric Vézina, en entrevue avec NéoMédia. Lorsqu’on analyse sérieusement les finances publiques au Québec, on confirme que des réinvestissements importants dans nos conditions de travail sont non seulement possibles, mais ils sont même essentiels pour la préservation de la qualité et de l’accessibilité de nos services publics. »

Montréal

Montréal a été l’hôte de trois grandes marches en Front commun : l’une au départ du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), une deuxième du Collège de Maisonneuve, et une dernière du ministère de l’Éducation.

« On veut de meilleures conditions pour nous et pour les élèves », a indiqué lors d’une marche Pascale David, membre de la CSQ et orthophoniste depuis 20 ans pour le Centre de services scolaire de Montréal, en entrevue avec Le Journal de Montréal.

Les trois manifestations ont convergé vers le Parc des Faubourgs, près du pont Jacques-Cartier. Les membres du Front commun ont pu se restaurer avec des foodtrucks et se réchauffer avec une bonne boisson chaude lors de la prise de parole.

« J’aimerais revenir sur le 7 millions $ aux Kings de Los Angeles », a déclaré Mario Beauchemin, troisième vice-président de la CSQ, pendant son allocution.

« C’est vrai que ce n’est pas un gros montant, mais aux tables sectorielles, ça permettrait de régler pas mal de problèmes : l’exode des professionnels vers le privé et la pénurie de main-d’œuvre du personnel de soutien », a poursuivi Mario Beauchemin sous les acclamations de la foule.

Le grand rassemblement montréalais du Front commun s’est conclu avec la maintenant traditionnelle dans en ligne. Rien de mieux pour se réchauffer!

Outaouais

Les syndiquées et syndiqués de Gatineau et des environs sont partis du campus Félix-Leclerc du Cégep de l’Outaouais pour marcher jusqu’à l’hôpital de Gatineau, devant lequel un point de presse était organisé.

« Moi, je travaille dans huit écoles, alors je fais ce que je peux! » a lancé au journal Le Droit Claire Boulianne, seule psychologue de son centre de services scolaire et membre du Syndicat du personnel professionnel du milieu scolaire de l’Outaouais (SPPCSO-CSQ).

Les collègues psychologues de Claire Boulianne sont tous allés travailler au privé. Pourquoi est-elle restée, lui a alors demandé le journaliste.

« Parce que je crois au service public, a répondu Claire Boulianne. Parce que notre société a besoin de services publics, justement pour qu’on arrête de s’appauvrir. On ne part pas tous du même point de départ dans la vie. J’aimerais que les professionnels reviennent dans le réseau public pour que tout le monde ait la même chance. »

Plusieurs membres avaient des billets pour aller voir les Olympiques le soir-même : ils s’y sont présentés aux couleurs du Front commun, bien sûr!

Québec

En présence des quatre porte-parole du Front commun, Éric Gingras, président de la CSQ, François Enault, premier vice-président de la CSN, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS, un immense rassemblement de 14 000 personnes s’est tenu devant l’Assemblée nationale à Québec.

Après cette série de trois jours de grève, le président de la Centrale a dit vouloir se laisser quelques jours avant de se prononcer sur de nouveaux moyens de pression, lors de la prise de parole à Québec .

« On veut laisser la chance à la négociation en cours », a lancé Éric Gingras, dont les propos ont été rapportés par le Journal de Québec.

Les quatre porte-parole du Front commun étaient vêtus de jersey de hockey arborant leur logo vert, dans une référence directe à la subvention du gouvernement caquiste aux Kings de Los Angeles.

« Moi aussi, je suis un Kings de ma profession », pouvait-on lire sur le devant de la scène, dans un logo pastiché de celui des Kings.

Saguenay-Lac-St-Jean

Plus de 20 000 travailleuses et travailleurs du secteur public ont débrayé dans la région le 23 novembre, dont les 17 000 membres du Front commun.

 

Une grande manifestation s’est déroulée dans les rues de Jonquière entre l’école des Bâtisseurs et l’hôpital de la ville, jeudi matin, à laquelle près de 3 500 syndiquées et syndiqués de la région ont participé. Le Syndicat du personnel de soutien scolaire de Jonquière (CSQ) et le Syndicat de l’enseignement de Saguenay (CSQ) y étaient.

« Les gens klaxonnent, apportent des cafés à nos membres. Ces derniers sont gonflés à bloc », a souligné Sandra Brassard, présidente du Syndicat du personnel professionnel du Cégep de Chicoutimi (CSQ), en entrevue avec Le Quotidien.

Une seconde manifestation, celle-là en partance du Cégep de Jonquière, a également convergé vers l’hôpital de Jonquière. À l’hôpital, les manifestantes et manifestants ont formé une chaîne humaine autour de l’établissement.

St-Félicien a encore une fois jeudi accueilli une manifestation, à laquelle les membres du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation du Lac-St-Jean, Pays-des-Bleuets (SPPLPQ-CSQ) ont participé avec enthousiasme.

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